On repart pour une petite aventure. Profitant du jour de l’Action de Grâce, on met le cap sur Toronto et sur une des destinations, je pense, les plus touristiques du Canada : les Chutes du Niagara.
Après 7 heures passées sur l’asphalte, nous voilà face aux majestueuses chutes d’eau, réellement impressionnantes par leur largeur, mais avant tout par le débit et le nuage de brume qui s’en dégagent. Malgré le côté touristique, qui nous a longuement rebuté à s’y rendre, il faut admettre que la nature est parfois renversante et que ce genre de site est tout de même un incontournable du Canada.
Les enfants ont eu peur de faire la visite en bateau, et je dois avouer, qu’avec un mètre de moins, je pense qu’on se trouve petit face à la pente. Mais le site est tout de même accessible facilement à pied pour observer les 2 principales chutes : le fer à cheval côté canadien et celle côté américain.
Malheureusement pas de Marilyn Monroe en vue…
En revanche, le reste de la ville de Niagara Falls n’a strictement rien d’attrayant. Et c’est même dommage qu’à côté d’un site naturel aussi beau soit bâtie une ville aussi laide ! Niagara Falls ressemble à un Luna Park décrépi, attrape touriste à souhait.
C’est pourquoi, au bout de 5 minutes on a quitté ce coin pour se rendre à Niagara-on-the-Lake, une charmante petite ville sur le bord du Lac Ontario, face aux États-Unis. Le contraste est saisissant. Villas victoriennes, jardins impeccables, rues fleuries, calèches; en gros, le charme et la splendeur à l’anglaise. La ville semble aussi être réputée pour ses mariages !
Sur la route, quelques vues de la Niagara River et son bleu si pur sous les couleurs automnales.
Les 2 jours suivants, nous les avons passés à Toronto, la ville Reine. Le mauvais temps ne nous a pas épargné, ce qui fait que notre programme a été un peu chamboulé par rapport aux quartiers qu’on voulait voir. Du coup, on s’est recentré sur d’autres visites à l’abri et sur le fameux musée du hockey.
Toronto, plus grosse ville du Canada, ressemble davantage à une structure de grosse ville américaine qu’à Montréal. L’agglomération semble immense, surtout quand on se retrouve sur un périphérique qui avoisine parfois 16 voies dans les 2 sens.
Au premier abord le Downtown semble froid et strictement réservé aux affaires du pays. On a vraiment eu l’impression de se retrouver dans une ville bétonnée et sans charme. Mais après avoir vu les ÃŽles de Toronto et d’autres quartiers, comme celui de Kensington Market, on s’est aperçu que Toronto pouvait avoir plusieurs facettes.
Petit tour de ville.
Air Canada Center, La place du sport où se disputent notamment les matchs de hockey (Toronto Maple Leafs) et de basket (Toronto Raptors).
Union Station, des faux airs de la Gare Centrale de New York.
Le Downtown, quartiers des affaires avec ces immenses tours de verres.
Les abords de Dundas street.
Au pied de la CN Tower, un musée du train et une brasserie en plein cœur de la ville.
La fameuse CN Tower, vu d’en bas sous tous les angles… La tour est réellement gigantesque : 553m de hauteur. On est monté nous, à 346m en moins d’une minute pour découvrir la vue panoramique de la ville et des îles face à Toronto. Le plancher de verre est assez vertigineux!
La pluie a fait au moins un heureux ! Nolann a pu faire le musée du hockey : le Hockey Hall of Fame, véritable temple dédié à ce sport si populaire ici. Le lieu regorge d’histoire et de trophée, notamment, la fameuse et originale Coupe Stanley !
Toronto est bâtie sur les rives du Lac Ontario, un des 5 Grands Lacs d’Amérique du Nord, et face à la ville se trouvent 17 îles. Celles-ci sont préservées, car aucune voiture n’y circule et elles sont très peu habitées. On y accède uniquement par des ferrys et leur cadre paisible et naturel est particulièrement apprécié après les heures passées dans le centre-ville. De plus, la vue sur la ville y est splendide.
Enfin, après avoir traversé l’immense quartier chinois, nous avons terminé notre périple à Toronto dans le quartier de Kensington Market. Un contraste déroutant avec le reste de la ville. Dans ces quelques rues se rassemble une véritable culture alternative et cosmopolite. Ce quartier semble attirer les artistes et les hippies, l’ensemble donne une saveur colorée et détonante.
Voilà , le petit tour de la ville est terminé. La pluie nous a empêché d’en voir plus, car la ville paraît bien grande, mais rien nous dit qu’on y reviendra pas…
Pour l’instant, on n’a pas encore décidé notre prochain voyage, car on va prendre un peu de temps pour se poser et parce qu’on a beaucoup de chose à faire à Montréal…
On vous embrasse. À très bientôt !